Auteur(s) |
(Linné) R.M. Bateman, Pridgeon & M.W. Chase 1997 |
Rochefort-Samson (Drôme) 17 mai 2014 |
Etymologie |
ustulata : brûlé, allusion à la couleur très foncée du haut de l'inflorescence. |
Description |
- Plante assez robuste, haute de 10 à 30 cm. - Feuilles vert bleuté non tachetées, étalées à dressées, engainantes. - Bractées courtes, rougeâtres et membraneuses. Inflorescence conique à cylindrique avec des boutons très foncés à l'extrémité supérieure. - Nombreuses petites fleurs. Périanthe en casque acuminé à face externe rougeâtre. - Labelle trilobé ponctué de rouge pourpré. - Lobe médian échancré. Éperon très court. |
Présence en Rhône-Alpes |
Tous les départements, mais souvent assez disséminé. |
Ecologie |
En pleine lumière sur terrains calcaires, jusqu'à 2 100 m, plus fréquent en altitude ; pelouses, alpages, plus rarement garrigues et bois clairs. |
Floraison |
Mai à juin. Les plantes d'altitude en fleurs en juillet et août appartiennent peut-être à la var. aestivalis. |
Hybrides observés en Rhône-Alpes avec : |
Observations |
- Espèce peu variable, reconnaissable par les couleurs de l'inflorescence et la petite taille des fleurs. - Vu l'éloignement génétique (relatif) avec Neotinea maculata, il a été proposé de classer les espèces de ce groupe (N. tridentata, N. ustulata et N. ustulata var. aestivalis) dans un nouveau genre : Odontorchis |
- N. tridentata (Ardèche, Drôme, Isère et Rhône |
Protection |
- Aucune en Rhône-Alpes. - Cotation UICN : Préoccupation mineure (LC). |
Taxon(s) proche(s) |
- N. ustulata var. aestivalis |