- Comme Orchis mascula, mais plante plus robuste, haute de 15 à 60 cm. - Tige marquée de tirets rouges à la base et devenant brun-rouge au sommet. - Feuilles étalées non maculées mais portant à leur base des tiretés brun-rouge comme la tige. - Bractées plus longues que l'ovaire. Inflorescence cylindrique à fleurs pendantes, sépales latéraux se terminant en une pointe assez longue recourbée et dirigée en général vers l'avant, sépale dorsal dressé. Labelle trilobé à bords dentelés, lobe médian plus long que les lobes latéraux. - Éperon épais ascendant souvent plus long que l'ovaire.
Présence en Rhône-Alpes
Rare partout dans les départements de la Drôme, de l’Isère, de Savoie et Haute-Savoie.
Écologie
Espèce montagnarde, de pleine lumière à mi-ombre, terrains calcaires secs à humides, talus, prairies, bois clairs, de 800 à 2 500 m.
Floraison
Avril à juillet.
Aucun hybride observé en Rhône-Alpes
Observations
- Espèce proche d'Orchis mascula et pouvant être confondue avec cette dernière. Elle a aussi été appelée Orchis mascula var. acutiflora. La forme des sépales latéraux et la longueur du lobe médian permettent de les différencier, cependant des formes intermédiaires peuvent être rencontrées en Rhône-Alpes en particulier dans le Vercors. Aire de répartition encore mal définie. - Certaines études montrant l'éloignement génétique entre les espèces du groupe mascula avec celles du groupe militaris, il a été proposé de classer O. mascula, O. ovalis, O. pallens, O. provincialis et O. spitzelii dans un nouveau genre : Androrchis