Les épipactis sont des orchidées à rechercher plutôt dans les sous-bois et les lisières, hormis E. palustris qui affectionne les lieux dégagés.
Ils ne forment pas de rosettes de feuilles, ces dernières étant caulinaires, plus ou moins opposées et regroupées à la base de la tige en se réduisant vers le haut pour devenir bractéiformes au niveau de l'inflorescence.
Les fleurs pendantes, sont souvent un peu refermées. Elles sont dépourvues d'éperon et orientées du même côté de la tige. Comme chez les céphalanthères, le labelle se compose de deux zones bien distinctes : l'hypochile en forme de coupe à la base, et l'épichile en forme de coeur au sommet, articulé chez E. palustris.
Une grande diversité d'épipactis existe dans notre région. Dix huit taxons sont recensés, dont certains de description relativement récente E. fibri et E. exilis observé pour la première fois dans la région en 2016. Quelques-uns présentent une grande variabilité, et la plupart peuvent s'hybrider lorsque différentes espèces cohabitent.